Une semaine après les affrontements autour et à l’intérieur de la prison à Hasaka, la violence continue. L’UNICEF est sur place avec ses partenaires et fournit de l’aide.
Près de 45 000 personnes ont dû prendre la fuite en raison de la violence à l’intérieur et autour de la prison de Ghawayran dans le Nord-Est de la Syrie; la plupart sont des femmes et des enfants. Une partie d’entre eux ont déjà dû fuir à plusieurs reprises dans d’autres parties de la Syrie.
La plupart des routes de la région continuent d’être bloquées, ce qui entrave la circulation et la livraison de biens essentiels. L’UNICEF est malgré tout sur place avec ses partenaires pour procurer aux enfants et aux familles en fuite l’aide indispensable, en particulier de l’eau potable propre et des produits d’hygiène.
Les volontaires de l’UNICEF aident les familles à rejoindre les abris de fortune et les hôpitaux; ils distribuent de la nourriture, des couvertures, des matelas, des vêtements et des médicaments. Ils délivrent également du matériel d’information sur les dangers des explosifs, afin de sensibiliser les filles et les garçons à ce problème dans les sites d’hébergement. Une équipe de santé et de nutrition mobile soutenue par l’UNICEF offre aux enfants menacés et à leurs mères des prestations diverses et des médicaments. Jusqu’à maintenant, l’équipe a fourni des conseils en matière de santé et des médicaments gratuits, a examiné des enfants, des femmes enceintes et en cours d’allaitement et procuré des compléments alimentaires prêts à l’emploi aux enfants atteints de malnutrition. L’UNICEF explique aussi aux familles comment faire pour ne pas être séparées de leurs enfants et comment les enfants et les personnes qui s’en occupant peuvent trouver un soutien psychosocial. Jusqu’à maintenant, neuf enfants séparés de leurs familles et non accompagnés ont été identifiés. Ils ont été séparés de leurs familles en cours de route et ne savent pas où sont leurs parents.
L'UNICEF demande instamment à toutes les parties impliquées dans le Nord-Est de la Syrie de protéger les enfants en toute circonstance. L’UNICEF demande à tous les Etats membres impliqués d’agir rapidement dans l’intérêt des enfants et d’assumer leurs responsabilités en rapatriant les enfants et les mères dans leurs pays d’origine.
L’UNICEF réitère sa demande de libérer immédiatement les mineurs détenus en prison et de garantir la liberté d’accès à tous ces enfants, de manière à ce qu’ils puissent recevoir les soins et l’aide nécessaires en cas d’urgence.
