Rares sont ceux qui nieraient que tous les enfants méritent un bon départ dans la vie, ou qu’être confronté dès l’enfance à la pauvreté, à des problèmes de santé ou à des difficultés scolaires peut profondément altérer les chances de réussite à l’âge adulte. Par conséquent, le degré réel d’équité au sein d’un pays pourrait se mesurer à l’attention qu’il accorde au bien-être de ses enfants les plus défavorisés, et à leur propre sentiment de bien-être.
Rares sont ceux qui nieraient que tous les enfants méritent un bon départ dans la vie, ou qu’être confronté dès l’enfance à la pauvreté, à des problèmes de santé ou à des difficultés scolaires peut profondément altérer les chances de réussite à l’âge adulte. Par conséquent, le degré réel d’équité au sein d’un pays pourrait se mesurer à l’attention qu’il accorde au bien-être de ses enfants les plus défavorisés, et à leur propre sentiment de bien-être.
Le Bilan 13 présente une vue d’ensemble des inégalités de bien-être entre les enfants de 41 pays de l’UE et de l’OCDE. Il examine en particulier l’écart qui sépare les enfants de la partie inférieure de la distribution de ceux du milieu de la distribution (la «moyenne»). Ces disparités montrent jusqu’où la société laisse le fossé se creuser entre les enfants du bas de la distribution et l’enfant moyen dans chaque pays.
Des tendances globales décevantes
Les tableaux de classement de ce Bilan classent les pays en fonction de ces écarts dans quatre dimensions du bien-être de l’enfant: le revenu, l’éducation, la santé et la satisfaction à l’égard de leur vie. Des exemples notables montrent que des progrès ont récemment été accomplis afin de réduire les inégalités de bien-être entre les enfants. Mais dans l’ensemble, les progrès sont assez faibles. Dans de nombreux pays, le fossé s’est davantage creusé entre les enfants les plus défavorisés et leurs pairs depuis les années 2000. On observe notamment les tendances négatives suivantes:
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Les écarts de revenu ont augmenté dans la majorité des pays riches depuis la crise économique. Ce constat est particulièrement frappant dans les grands pays du sud de l’Europe.
- Très peu de pays sont parvenus à réduire à la fois l’écart de réussite et le nombre d’élèves en difficulté en lecture.
- Aucun pays n’a véritablement réussi à diminuer l’écart en ce qui concerne les problèmes de santé signalés par les enfants. Au contraire, les inégalités se sont creusées ns 25 pays.
- L’écart de satisfaction dans la vie a augmenté dans plus de la moitié des pays.
Réduire l’écart bénéficie à tous les enfants
Aucun pays n’offre à tous les enfants le même départ dans la vie; néanmoins, le fait que, dans certains pays, les écarts de bien-être entre les enfants soient plus faibles que dans d’autres prouve que de fortes inégalités en la matière ne sont pas inévitables. Les données présentées dans ce Bilan suggèrent que diminuer les inégalités de bien-être entre les enfants bénéficie généralement à tous les enfants.
